Missions Locales, Rhône-Alpes : « A partir du moment où le jeune est inscrit, on peut l’accueillir »

25 Août 2015
La plateforme IPM Département Mobilité Internationale accompagne les jeunes suivis par les Missions Locales de la région Rhône-Alpes. Thierry FARRE, coordonnateur, revient ici sur un premier bilan...

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Pouvez-vous nous décrire vos relations avec les Missions Locales de la région Rhône-Alpes ?

On travaille pour le compte des 49 Missions Locales de la région Rhône-Alpes. Chaque Mission Locale oriente le jeune intéressé par le biais d’une fiche de liaison, du CV du jeune et d’un argumentaire. Suite à cet envoi, le jeune est recontacté par nos services dans les 48 heures. On le rencontre sur place à Saint-Etienne. L’identification des besoins s’effectue bien par les Missions Locales, et on fait ensuite un retour aux Missions Locales qui ont orienté les jeunes.

Quels les différents types de départs à l'étranger proposés aux jeunes ?  

Nous avons mis en place une offre de service qui couvre tous les champs de la mobilité internationale pour les jeunes de la région Rhône-Alpes.

Concernant l’emploi direct, nous pouvons envoyer des jeunes dans deux entreprises, l’une à Brighton, l’autre à Malte. Dans ce cas, les jeunes ont des contrats de droit européen (CDD de 7 mois sur l’Angleterre et CDI à Malte). On a aussi développé des stages linguistiques dans les pays de l’Union européenne. Il s’agit là de déblocage linguistique. Dans le cadre de Léonardo, le jeune peut partir 13 semaines en stage à l’étranger. On peut aussi accompagner des jeunes sur une première expérience de mobilité de façon plus cadrée, avec une partie Volontariat. Et il y a enfin, le « projet autonome » où on accompagne des jeunes notamment en Australie dans le cadre des Visas Working Holidays.

Cette offre de service peut permettre à beaucoup de jeunes de profiter d’une première expérience de mobilité internationale. Et nous accompagnons aussi des projets atypiques comme par exemple une jeune qui avait une formation de marionnettiste et qui est partie dans les pays de l’est pour se perfectionner (création d’œuvres de théâtre de rue et de marionnettes). Ce n’est pas limitatif. A partir du moment où le jeune est inscrit en Mission Locale, on peut l’accueillir.

Combien de jeunes ont été intéressés depuis 2012 ?

J’ai été très surpris par le nombre de jeunes en contact depuis 2012 : 4324 et déjà 1700 en 2015, en huit mois. Plus de 500 jeunes ont vécu des expériences de mobilité internationale depuis 2012. On s’aperçoit que cette offre répond à un véritable besoin des jeunes accompagnés par les Missions Locales.

 

Pour en savoir plus :
Visiter le site de la plateforme IBM

 

 

Publié par : Union nationale des missions locales (UNML)