Marguerite est partie en stage aux Pays-Bas et en Allemagne

• Pourquoi es-tu partie ? Etait-ce obligatoire ?

Je suis partie en stages post-formation après un apprentissage dans le domaine de la bijouterie-joaillerie. Il n'était en rien obligatoire de partir en stage, je souhaitais simplement, à travers ces stages, découvrir une autre façon de créer, avec des matériaux et des techniques différentes de celles apprises durant ma scolarité.

• Comment as-tu trouvé tes stages aux Pays-Bas et en Allemagne ?

J'ai, par le biais d'Erasmus+, eu la chance de pouvoir partir à Rotterdam (Pays-Bas) où j'ai été accueillie par Ralph Bakker et à Munich (Allemagne) où j'ai cette fois-ci travaillé avec Attai Chen et Carina Shostary. J'ai effectué mes recherches de stages seules, et ai contacté des artistes dont le travail m'était déjà connu, et que j’admirais.

• Comment se déroulaient tes journées ?

Mes journées étaient toujours différentes, mes horaires variaient également. J'ai eu l'occasion d'accompagner mes maîtres de stages lors de salons et festivals de bijoux contemporains, de les assister lors d'expositions, de créer des bijoux lors de commandes… Durant mes journées libres, j'ai eu la chance de voguer dans les pays, de découvrir de nouveaux endroits et de rencontrer des gens fabuleux.

• Quels ont été les temps forts de tes stages ?

Le salon dans lequel le grand collier en émail bleu que nous avions confectionné avec Ralph était présenté s'appelle PAN Amsterdam. Il regroupe de nombreux galeristes qui viennent présenter leurs oeuvres le temps de quelques jours.
A Munich, j'ai aidé à la fabrication des 25 broches en argent et graffiti de Carina, qui ont été présentées lors de la Munich Jewellery Week et proposées à la vente pour la fondation Juliane Noack Förderverein.

• Côté hébergement, de quelle solution as-tu bénéficié ?

La vie étant très chère à Rotterdam et à Munich, trouver un logement n'a pas été chose facile, surtout à Rotterdam où j'ai logé pendant deux mois en dortoir dans une auberge de jeunesse. A Munich en revanche, j'ai trouvé une colocation.

• Que gardes-tu de ces expériences ?

Partir apprendre autrement et à l'étranger m'a fait grandir sous plein d'aspects, autant personnellement que dans ma vision du métier de bijoutier. Aujourd'hui, et grâce à mes stages, je pense la bijouterie autrement et de manière plus complexe.