Ophélie, le Service Volontaire Européen et sa web-série

25 Septembre 2015
"Une année passée à l’étranger vous change de A à Z, dit-on. On raconte aussi que notre vie change totalement après un SVE… Et je suis d’accord avec ça."

Mon désir de voyager est tout neuf. Mis à part quelques week-ends de-ci delà, à Rome ou à Birmingham, je n’ai jamais vraiment rêvé de tout plaquer pour une nouvelle vie à l’étranger. Jusqu’à ce que j’essaye, pour voir. J’étais tombée sur le Service Volontaire Européen comme on tombe sur une opportunité en or qu’on a peur de saisir parce qu’on a déjà sa vie bien établie.

Cela m’a pris trois ans avant de prendre la décision de partir en volontariat. Avant, j’ai hésité longuement, préférant la sécurité à l’imprévu, toujours prudente dans mes choix, à peser le pour et le contre pendant des millénaires avant d’oser, enfin.

Je suis partie un an à Budapest, en Hongrie. Entre le moment où j’ai reçu la réponse positive de mon  organisation d’accueil et mon départ officiel pour là-bas, il s’était écoulé six mois. Moi qui avais peur de prendre des décisions hâtives, j’avais eu tout le loisir de réfléchir au bien fondé de ce projet. Pourquoi partir ? Que vais-je chercher là-bas ? Qu’est-ce qui m’attend moi, en tant que future volontaire ?

Aujourd’hui, je peux répondre à ces questions. Car en un an de SVE, j’ai appris. Beaucoup.

J'ai effectué mon projet SVE au sein d'une fondation qui mène des actions pour l'insertion socio-professionnelle des jeunes. J’étais en binôme avec une autre Française et, ensemble, nous devions réaliser des interviews filmées de jeunes et d’organisations afin d’en comparer les attentes respectives. Nous vivions en colocation dans un appartement au cœur de Budapest, autrement dit la localisation parfaite pour combiner notre expérience de volontariat à une vie sociale riche et mouvementée.

Une année passée à l’étranger vous change de A à Z, dit-on. On raconte aussi que notre vie change totalement après un SVE… Et je suis d’accord avec ça.

Décider de partir à l’improviste visiter un pays voisin ? Check. Switcher du français à l’anglais en à peine une seconde ? Check. Suivre des cours de danse sans même y comprendre un mot ? Check. Rencontrer des gens nouveaux toutes les semaines ? Check. Oui. Check, check, check.

Moi qui avais très peu voyagé auparavant, j’ai brûlé une bonne partie de mes économies dans mes pérégrinations au Centre de l’Europe. Dans la foulée, j’ai appris à m’adapter à une culture dont je ne connaissais rien à l’origine, essayant pendant trois mois d’en apprendre la langue (mais sans succès, le hongrois est l’une des langues les plus compliquées d’Europe).

Grâce à cette expérience, j’ai pu travailler autrement, devenir plus autonome, ouvrir mon esprit à différentes façons de voir la vie, à d’autres cultures ; en un mot, je suis sortie de ma zone de confort, et c’est désormais la dynamique que je souhaite garder dans ma vie future. Qui sait où cela me mènera ? Jobs, vie personnelle, challenges, voyages…

Aujourd'hui journaliste dans un quotidien local en Normandie, Ophélie a participé à la web-série « Parlez-moi d’Europe », avec le CRIJ Haute-Normandie.  Pour la visionner, cliquez ici

Voir l''ensemble des deux saisons de la web-série.

Retrouvez d'autres témoignages de mobilité Erasmus+ Jeunesse
sur le blog de l'Agence Erasmus+ France Jeunesse & Sport

 Logo Erasmus+ Jeunesse.png

 
© Agence Erasmus + Jeunesse & Sport

 

Publié par : Agence Erasmus + France Jeunesse & Sport