Témoignage de Marie, partie en SVE au Danemark avec le CIDJ

5 Octobre 2015
Prendre une année sabbatique pour vivre une expérience de SVE, c'est possible ! Marie revient sur son année de volontariat au Danemark...

Quelle était ta situation avant de partir en SVE ? Qu’est-ce qui t’a poussé à partir ? Je travaillais comme Attachée de presse dans une Agence de communication à Paris. J’ai commencé à travailler directement après mes études et même si mon travail me plaisait beaucoup, j'ai commencé à regretter de n'être jamais partie vivre à l'étranger. J'avais alors 24 ans, et je me suis dit que c'était le bon moment pour partir, car si j'attendais plus, je risquais de laisser passer ma chance. J'ai donc commencé à me renseigner sur les programmes de mobilité pour enrichir mon parcours professionnel d'une expérience internationale. J'étais aussi curieuse de découvrir un nouveau pays, une nouvelle culture et un nouveau mode de vie.

Comment as-tu découvert le SVE ? J’ai fait des recherches sur Internet puis je me suis  rendue au CIDJ, qui était la structure d'envoi la plus proche de chez moi. J'ai assisté à une réunion d’information sur le SVE et à un atelier consacré à la rédaction de candidatures SVE.

En quoi consistait ton projet SVE ? Mon Service Volontaire s’est déroulé au sein de l’Association Internationale du Sport et de la Culture (ISCA). J’ai principalement travaillé sur la campagne européenne NowWeMOVE, initiée par l'ISCA en 2012 et soutenue financièrement par la Commission Européenne. Son but est de promouvoir le sport et l´activité physique, avec un objectif clairement défini : rendre physiquement actifs 100 millions d´Européens supplémentaires d´ici 2020.

Dans le cadre de cette campagne, j'ai exercé diverses tâches de communication :

  • Interne : rédaction de la newsletter, collecte et mise à jour des données de l´organisation (gestion du CRM).
  • Externe : campagne de relations presse au niveau européen, gestion du site Internet, des réseaux sociaux, des demandes d’adhésions et recherche de nouveaux membres.
  • Événementielle : organisation de divers événements organisés dans le cadre de la campagne NowWeMOVE.
  • Lobbying : communication auprès de députés européens pour les sensibiliser à l’importance du sport et de l’activité physique. Nous avons fait 2 actions de lobbying au Parlement Européen en septembre 2014 puis en juin 2015 durant lesquelles nous avons réalisé des vidéos promotionnelles.

Avais-tu quelques notions de danois avant de partir ? Non, aucune. J'ai pris des cours du soir là-bas. Même si ma langue de travail était l'anglais, je souhaitais apprendre les bases de la langue du pays dans lequel je vivais. Au mois de juin dernier, j'ai validé mon module 1 suite à un examen oral. Cela signifie que je suis capable de tenir une conversation basique sur mon travail, ma personnalité, ma famille, etc. Cette langue est très difficile à apprendre. Je pense que la partie la plus difficile de l'apprentissage était sans conteste la prononciation très éloignée de nos consonances latines. Par ailleurs, les danois étant parfaitement bilingues en anglais, il est assez difficile de parler danois avec eux. Dès qu'ils voient que l’on est étranger, ils nous parlent en anglais.

Comment t’es-tu intégrée dans ta structure d’accueil ? Je me suis très bien intégrée dans ma structure d'accueil. Toute l’équipe, dont un ancien SVE français, était très accessible et je me suis rapidement sentie à l’aise au sein de l’organisation. Au Danemark, il n'y a pas ces rapports hiérarchiques comme en France, le président de l'ISCA nous parlait comme si nous étions à son niveau. Il organisait souvent des dîners chez lui et invitait tout le monde, ce qui renforçait également l’esprit d'équipe.  Par ailleurs, alors même que mon anglais était loin d'être parfait les premières semaines, je ne me suis jamais sentie jugée. Au contraire, j'ai trouvé tout le monde encourageant et très patient.

Où vivais-tu et que faisais-tu pendant ton temps libre ? L'ISCA met deux appartements à la disposition de ses 6 SVE. Pour ma part, je vivais dans un appartement à Lyngby, en banlieue nord de Copenhague, en colocation avec Merle, la SVE belge et Monika, la SVE slovène. Durant mon temps libre, je visitais la ville, je sortais avec mes amis (les SVE de l'ISCA, des amis de mon cours de danois ou d’autres SVE rencontrés lors du séminaire d'arrivée), j’ai aussi rejoint une radio francophone associative à Copenhague : Radio Escapade. Conçue en 2005 pour promouvoir les échanges culturels et linguistiques entre francophones et danois, elle se met au service de la diffusion de la langue française et de la culture francophone au sens large. Pour ma part, j’y présentais des chroniques historiques chaque lundi soir. Je passais donc une partie de mon temps libre à préparer mes chroniques. Ce fut une super expérience qui m'a permis de développer un réseau de francophones à Copenhague. Ce réseau s'est révélé très important pour moi, notamment au moment des attentats de janvier, où j'avais besoin d'échanger avec des personnes françaises sur ces événements dramatiques.

Penses-tu que cette expérience soit un plus sur ton CV ? Oui, indéniablement. Tout d'abord, j’ai énormément progressé en anglais et j'ai eu la chance d'exercer mon métier de communicante dans un contexte international tout en découvrant de nouvelles méthodes de travail.

 

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Source : https://europa.eu/youth/fr/article/47/30284_fr

Publié par : Centre d'Information et de Documentation Jeunesse (CIDJ)