Partir pour une cause solidaire
Tu souhaites t’investir pour les autres mais tu ne sais pas par où commencer ? Sache qu’il existe plusieurs façons de s’engager à l’étranger dans des projets solidaires.
En fonction de ton profil et de tes envies tu peux trouver différents programmes. Tu peux aussi partir par toi-même !
Bénévolat ou volontariat ?
En France, on distingue deux types d’engagement volontaire : le bénévolat et le volontariat.
Le bénévolat est un engagement libre qui ne repose pas sur un contrat : les bénévoles apportent du temps et leurs compétences à titre gratuit pour un organisme. Ils doivent cependant respecter les principes et règlements de l’association pour laquelle ils s’engagent.
Par exemple, les chantiers de jeunes bénévoles proposent des missions de bénévolat à l’étranger dans des domaines variés : environnement et transition écologique, dynamique locale et animation culturelle, sauvegarde et valorisation du patrimoine, solidarité et inclusion sociale etc.
Le volontariat est une autre forme d’engagement qui implique au contraire une relation contractuelle entre la structure d’accueil et le volontaire. Le volontaire signe un contrat afin de réaliser une mission d’intérêt collectif pour une durée définie. En contrepartie, il reçoit une indemnité (attention, il ne s’agit pas d’un salaire !). Le volontaire n’est ni un salarié, ni un bénévole.
Seul ou à plusieurs ?
Généralement les programmes de volontariat à l’étranger proposent des missions individuelles, c’est le cas du service civique à l’international, du volontariat de solidarité international ou du volontariat franco-allemand.
Toutefois partir en mission individuelle ne veut pas forcément dire que tu seras le seul volontaire pendant ta mission. Parfois, d’autres volontaires français ou étrangers seront déjà sur place, mais cela n’est pas systématique.
Certains programmes comme le Corps européen de solidarité proposent des missions de volontariat en équipe qui te permettent de partir dans un groupe d’au moins 5 jeunes venant de pays différents et de mener ensemble un projet sur une durée de 2 semaines à 2 mois.
C’est idéal pour une première expérience !
Dans un pays européen ou sur un autre continent ?
Tous les cas de figures existent. Certains programmes proposent des missions dans le monde entier, et certains concernent des pays particuliers, c’est le cas du volontariat franco-allemand par exemple.
Tu ne parles pas la langue du pays dans lequel tu souhaites t’engager ? Pas de panique ! La maîtrise de la langue n’est pas toujours obligatoire : cela dépend des programmes. Tu peux aussi choisir de partir dans un pays de la zone francophone (comme le programme de volontariat francophone de l’OFQJ).
Pour une association ou une structure publique ?
En général les missions de bénévolat sont organisées auprès de structures associatives.
Certains programmes de volontariat proposent des missions uniquement dans des structures publiques, c’est le cas du Volontariat international en Administration (VIA), ou uniquement dans des structures associatives. Certains programmes comme le service civique international ou le CES peuvent proposer les deux.
Est-ce que je dois obligatoirement être majeur ?
En général les programme de volontariat ou de bénévolat à l’étranger sont accessibles à partir de 18 ans mais il existe de programmes qui proposent des possibilité d’engagement à partir de 16 ans : les chantiers internationaux par exemple.
Si tu es intéressé par les programmes d’engagement, tu peux aussi t’engager depuis la France avec des jeunes du monde entier ou participer à des échanges de jeunes en ligne depuis la France.
Le programme de solidarité internationale JSI-VVVSI permet à des groupes de jeunes de France de rencontrer des jeunes d’autres pays et d’agir ensemble pour une cause solidaire (animation sportive auprès d’enfants, protection de l’environnement et du patrimoine, organisation d’évènements culturels…).
Je veux partir par moi-même
Partir avec un organisme permet d’être accompagné dans son projet d’engagement à l’étranger et de bénéficier parfois de certaines aides. Mais tu n’es pas obligé de partir dans le cadre d’un programme.
Tu peux même demander à ton employeur un congé de solidarité internationale pour t’engager auprès d’une association humanitaire ou d’une organisation internationale dont la France est membre.
Julie agit pour une société inclusive avec "le corps européen de solidarité"
Après sa licence, Julie se questionnait encore sur son avenir.
Elle a pris une année de césure et s’est engagée comme volontaire en Italie grâce au Corps européen de solidarité.
Là-bas, elle a pu apporter son aide à une association qui accompagne les réfugiés dans leurs démarches.
Ses frais de transports, son logement et ses repas ont entièrement été pris en charge.
Elle a même pu bénéficier d’un peu d’argent de poche et d’un soutien en langue.
En six mois, Julie a beaucoup appris. Elle sait qu’elle veut travailler pour la défense des droits humains.
Suite à cette expérience, elle a été acceptée dans un master de droit international.
Son prochain défi ? Obtenir un stage d’étude à la Cour européenne des droits de l’Homme.